United against misinformation

qui se ressemble s'assemble

Marine Le pen

Les associations antiracistes et de nombreuses personnalités politiques et médiatiques estiment que Marine Le Pen tient un discours islamophobe et stigmatisant des populations immigrées vivant en France ou des Français d'origine étrangère. Selon elles, elle se spécialise dans la récupération ou l'instrumentalisation des faits divers à des fins électoralistes

En réponse, Marine Le Pen se défend d'être raciste ou xénophobe et considère qu'elle lutte contre l'immigration et non contre les immigrés en tant que personnes,

Engagée dès sa majorité au sein du Front national, elle occupe plusieurs mandats locaux à partir de 1998 (conseillère régionale d'Île-de-France, du Nord-Pas-de-Calais puis des Hauts-de-France, conseillère municipale d'Hénin-Beaumont) et siège de 2004 à 2017 au Parlement européen, où elle co-préside le groupe Europe des nations et des libertés (ENL) à partir de 2015.

Elle est élue présidente du Front national lors de son congrès de 2011, succédant à son père, Jean-Marie Le Pen, qui dirigeait le parti depuis sa fondation. Candidate à l'élection présidentielle de 2012, elle arrive en troisième position au premier tour en obtenant 17,9 % des suffrages exprimés. De nouveau candidate à l'élection présidentielle de 2017, elle se qualifie pour le second tour, qu'elle perd face à Emmanuel Macron en obtenant 33,9 % des voix.

Lors des élections législatives de 2017, elle est élue députée dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais

Éric Zemmour

Dire qui est Zemmour, c'est aussi éviter de dire un jour : "On ne l'avait pas vu venir." 


Éric Zemmour est présenté communément comme « polémiste d'extrême droite » dans les médias. Selon Libération, Éric Zemmour est positionné sur un segment politique d'une extrême droite plus radicale que le Rassemblement national, avec un discours « sous-tendu par le référent ethnique et le fantasme d'un “grand rembarquement” des immigrés, et de tout ou partie de leurs descendants »

Il exerce le métier de journaliste dans la presse écrite, au Quotidien de Paris, de 1986 à 1994, avant de rejoindre en 1996 le service politique du Figaro jusqu’en 2009, où il est écarté pour des propos qui lui vaudront d’être condamné pour provocation à la discrimination raciale. 

Alors qu’il se définit comme gaulliste et bonapartiste, il est considéré comme un passeur d'idées d'extrême droite par la plupart des analystesa. Ses déclarations lui valent d'être régulièrement poursuivi en justice par des associations antiracistes françaises : il est plusieurs fois relaxé mais condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011, pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018 et en 2020

YF Blanchet

Le Bloc est le seul parti politique fédéral représenté à la Chambre des communes qui ne peut mathématiquement pas former un gouvernement ni ne souhaite y parvenir


Sans culture de gouvernement

Le Bloc Québécois a 

Un pouvoir de nuisance unique

Le Bloc québécois travaille en étroite collaboration avec le Parti québécois également souverainiste. 

En raison de la nature du parti politique, les candidats du Bloc québécois se présentent uniquement dans les circonscriptions fédérales québécoises, car son objectif premier est de faire la promotion de l'indépendance du Québec. 

Le Bloc est le seul parti politique fédéral représenté à la Chambre des communes à être actif dans une seule province. Il est aussi le seul des partis politiques qui ne peut mathématiquement pas former un gouvernement majoritaire, ni ne souhaite y parvenir.


DOIGT D'HONNEUR

1 FRANÇAIS SUR 2 SE DIT CHOQUÉ 

PAR LE GESTE D'ÉRIC ZEMMOUR

Sondage Elabe pour BFMTV du 1er décembre 2021 © Elabe pour BFMTV


L'ex-polémiste est désormais officiellement candidat à la présidentielle depuis mardi. Pour autant, moins d'un quart des Français juge qu'il dispose des qualités requises pour être chef de l'État.

Après des mois d'atermoiements qui ne laissaient que peu de place au doute, Éric Zemmour a tué le faux suspense mardi: l'ancien polémiste sera candidat à l'élection présidentielle, a-t-il officialisé. Une annonce sous forme de vidéo portant un sombre diagnostic sur l'état actuel du pays sur fond de 7e symphonie de Beethoven, avant d'assurer le soir au 20 heures de TF1 qu'il avait opéré sa "mue" en vue de l'élection suprême.

Un sentiment qui ne semble partagé que par une petite partie de l'opinion publique. Selon notre sondage Opinion 2022, réalisé par Elabe pour BFMTV et L'Express avec notre partenaire SFR, le candidat d'extrême droite accuse une image plutôt négative aux yeux des Français, et seuls 24% estiment que l'ex-journaliste du Figaro possède les qualités nécessaires pour endosser le costume de chef de l'État.

De surcroît, selon notre enquête, 77% des personnes interrogées jugent qu'il est arrogant, 74% qu'il est autoritaire et 65% assurent qu'il les inquiète.


Présidentialité mise en doute

51% des personnes interrogées jugent toutefois qu'Éric Zemmour veut vraiment changer les choses et 48% l'estiment dynamique, 46% courageux et 39% sincère. 33% jugent qu'il a de bonnes idées pour la France. Seuls 25% le trouvent sympathique et estiment qu'il est capable de rassembler les Français.

L'échange de doigt d'honneur avec une passante à Marseille, intervenu samedi après une visite très chahutée dans la deuxième ville de France, a pu nuire à l'image du désormais candidat officiel et à sa présidentialité. Interrogés sur ce point, les répondants au sondage sont partagés, et se déclarent choqués à 52%


Plus de la moitié des Français place Zemmour "très à droite"

Interrogés sur le positionnement politique d'Éric Zemmour, 56% des personnes constituant le panel indiquent considérer l'ex-chroniqueur de CNews comme "très à droite".

Un chiffre en hausse de 13 points depuis une précédente enquête Elabe datant des 13 et 14 septembre 2020. Seuls 10% le placent à droite. 18% affirment ne pas savoir où situer Éric Zemmour dans le spectre politique.

Guère plus de 1 à 2% le placent à l'extrême gauche, gauche, centre-gauche, centre, ou centre-droit.


10% des Français toujours d'accord avec les idées de Zemmour

Sur le terrain des idées, 10% des personnes interrogées se déclarent toujours en accord avec ce qui est porté par Éric Zemmour. 36% se disent "de temps en temps, sur certains sujets", en accord avec lui. À l'inverse, 54% ne sont "jamais" d'accord avec lui.

Des chiffres moindres que ceux recueillis au sujet de Marine Le Pen. Au sein de notre panel représentatif, 11% des personnes se déclarent toujours d'accord avec la candidate du Rassemblement national, 47% de temps en temps et 41% jamais.

Les idées d'Éric Zemmour semblent diviser profondément l'opinion en deux pôles. Interrogé sur plusieurs phrases prononcées par Éric Zemmour lors de son clip d'annonce de candidature, le panel constitué s'affiche nettement scindé en deux.

Ainsi, à l'affirmation du candidat selon laquelle "vous avez le sentiment de ne plus être dans le pays que vous connaissez", 50% se déclarent d'accord. Au sujet de la phrase "l'immigration n'est pas cause de tous nos problèmes, même si elle les aggrave tous", 49% sont en adéquation.


Sondage Elabe pour BFMTV du 1er décembre 2021 © Elabe pour BFMTV

L'interrogation a eu lieu par Internet du 30 novembre au 1er décembre, et porte sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 18 ans constituée de 1001 personnes. La méthode des quotas a été appliquée pour assurer la représentativité de l'échantillon. La marge d'erreur se situe entre 1,4 et 3,1 points.





Eric Zemmour, la somme de toutes les haines par Eric Chol

La meilleure façon de combattre Eric Zemmour 

est de montrer qui il est : un poison pour la République


Provenance de l'article


Comment traiter Eric Zemmour ? 

Dans les têtes pensantes de la Macronie, dans les QG des écuries présidentielles, ou au coeur des rédactions locales et nationales, la question tourne en boucle, surtout depuis l'envolée dans les sondages de celui qui ferait passer Marine Le Pen pour une gauchiste. Quelle(s) réponse(s) apporter à ce clown pas drôle, dont la noirceur des propos attire chaque jour un peu plus les projecteurs, ou plutôt à ceux qui se laisseraient tenter par son prêchi-prêcha aussi réactionnaire que diviseur ? 

Faut-il sans cesse en parler, au risque de faire de lui - comme c'est déjà le cas - l'acteur central de cette précampagne ? Ou à l'inverse, ignorer ses saillies et ses contrevérités, en croisant les doigts pour que la bulle "Z" finisse par éclater, avec, cette fois, la crainte de rester sur le banc de touche et d'assister, impuissant, à l'irrésistible ascension du sulfureux presque candidat ? A force de s'écharper sur la stratégie à adopter, on en oublierait presque le b.a.-ba : il est urgent d'établir le diagnostic le plus exact possible sur le phénomène Zemmour pour mieux administrer l'antidote. C'est ce que fait avec beaucoup de justesse Etienne Girard, journaliste à L'Express, dans un livre-enquête extrêmement documenté (1), qui décrit le parcours d'une radicalisation, en gestation depuis de nombreuses années.  

La réalité, c'est que l'ancien éditorialiste de CNews et du Figaro est devenu un poison pour la République. Polémiste et populiste, mystificateur et hâbleur, il a appris depuis longtemps à capter l'audimat en répandant son fiel toxique, tout en l'affublant d'une culture historique mâtinée de révisionnisme. Les musulmans, les femmes, les élites, l'Europe ou les médias : les attaques de cet habitué des tribunaux (deux condamnations) sont autant de provocations permanentes. Inutile d'aller chercher dans ses mots l'esquisse d'un programme, il n'y en a pas, sinon celui de faire vaciller les bases de notre République et de fracturer le pays. "Je sais qu'on ne devrait jamais suivre ses mauvais instincts. Mais je ne suis qu'un homme", prévenait-il dans son livre Le Premier Sexe (Denoël, 2006), dans lequel il rêvait de ressusciter "cette psyché virile".  

 Un homme prêt à tordre le cou aux vérités historiques pour mieux diviser les Français (Pétain, la collaboration, l'Algérie...), à revendiquer sa détestation des contre-pouvoirs. Certes, les optimistes se consoleront en constatant qu'une majorité de Français restent lucides et se disent inquiets par Eric Zemmour, jugeant à 70 % qu'il n'a pas l'étoffe d'un président de la République. Mais le danger demeure : la même enquête (Ipsos) confirme que sa flambée sondagière n'a rien d'une bulle.  


Il se façonne un personnage anti-élite

N'oublions pas les premiers pas de Donald Trump sur sa route vers la Maison-Blanche. A l'époque, personne ne prenait au sérieux le milliardaire new-yorkais, qui récoltait alors 61 % d'opinions "très défavorables" dans le pays. Le roi de l'immobilier, lui, faisait le show, et multipliait les incartades et les mensonges, ciblant les femmes ou les immigrés. Au sujet de ces derniers, le prétendant au bureau Ovale déclarait, dans son discours d'entrée de campagne, le 16 juin 2015 : "Ils ont des tas de problèmes, qu'ils apportent avec eux : ils apportent les drogues, ils apportent le crime. Certains, je suppose, sont de bonnes personnes."  

Et que dit Eric Zemmour, cinq ans plus tard, sur CNews, au sujet des migrants mineurs isolés ? "Ils n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent."  


Zemmour-Trump, même rengaine ? 

Tout se passe comme si le trublion français avait retenu les leçons de l'élection américaine. Certes, ses idées réactionnaires n'épousent pas totalement celles de l'entrepreneur libéral. Mais comme lui, il se façonne un personnage anti-élite ; comme lui, il ne recule devant aucune promesse démagogique (la dernière en date étant la suppression du permis à points et le retour aux 90 kilomètres-heure sur les routes, clin d'oeil appuyé aux gilets jaunes). Comme lui, il surfe sur le malaise identitaire que traverse le pays : aux nostalgiques, aux mutilés de la mondialisation, à tous ceux en quête d'un grand récit national, "Eric Zemmour prétend offrir des gages de réassurance collective, analyse l'essayiste Hakim El Karoui. Mais les tendances de fond de la société ne correspondent en rien à ce qu'il décrit : si on met en mots ce qu'il propose ou la France qu'il décrit, les électeurs partiront en courant."  

D'où l'urgence de dévoiler les fantasmes et les fragments de haine qu'abrite la pensée zemmourienne. "Dire qui il est, c'est la meilleure façon de le freiner, en montrant qu'il est totalement orthogonal aux tendances de la société", insiste Hakim El Karoui. 


Dire qui est Zemmour, c'est aussi éviter de dire un jour : "On ne l'avait pas vu venir."